dimanche 31 décembre 2006

Palavas-les-flots


Un deux trois, nous n’irons plus au bois
Quatre cinq six, manger des cerises
Sept huit neuf, grosses comme un oeuf
Un deux trois, à cloche pied à cloche voix
Quatre cinq six, feux de bois, feux de joie
Sept huit neuf


La porte a claqué,
je n’ai pas eu le temps de voir.
J’ai pris les jambes
dans mes poches
sans demander mon reste
d’histoire, il faut en finir
avec tous ces rêves et rester
pragmatique,
un pas est un pas,
une lettre une lettre.


Zig zag zig zag, les cerises
fusent en l’air comme
des fragments de joie,
torpillent les armures
de l’indifférence,
les musiciens griffent
avec frénésie les croûtes
des faux semblant,
la vie pétille comme la rosée
sur la lune.