jeudi 31 janvier 2008

Lyon


Qui est sûr de son choix ?
Trois vagues poussent le coquillage.
Trois souffles et le papillon s’envole.


Quand on se couche sur le transat du ciel, qu’on se laisse caresser
par ses rêves...
Attends moi, attends moi!

dimanche 27 janvier 2008

Genève


Il a beaucoup marché avant d’arriver là. Il s’est cru perdu mais il n’en était rien. Un grand vide. Ça pulse fort en dessous, au-dessus, derrière les portes, une autre vie. Ce n’est pas pour lui. Il fait froid.

mardi 15 janvier 2008

Chalon sur Saone


Bouche close
regard perdu
tout vogue suspendu

Cluny


Au commencement je les ai montrés du doigt, ils étaient là immobiles.
J’ai tendu mon regard vers eux comme une flèche de désir, une faim de toucher.

dimanche 6 janvier 2008

Lyon


J’ai un peu peur, voyez vous. Je ne sais pourquoi. Je cherche.
Je regarde, j’explore le miroir de nos actions, qui dévalent, s’arrêtent brutalement, se dressent, oreilles tendues, regards perçants. Immobile.

samedi 5 janvier 2008

Rheinfelden


À rebrousse matin je rattrape les perdus, les éparpillés, les inachevés, je les rattache à aujourd’hui, je les débarbouille de la nuit, je leur redonne bonne mine, allons, allons, d’où vient-il, comment ai-je pu le perdre, le glisser dans la doublure, le cacher sous la tendresse, le négliger d’angoisse, le tartiner d’ennui, oh la la, il est temps de reprendre le temps.

Paris


Entre nuit et jour reste-t-il un peu de place? Un peu de place pour moi. Je suis bien arrivée. Je prends soin du chaos, j’ai bien compris, j’ai besoin de lui, c’est le berceau de ma vie.


Ils ne pleurent plus, on leur a ouvert la porte, ils n’ont pas de bagage, pas de souvenirs, pas de rêves, pas de passé, ils se chahutent pour envahir le dernier carré de ciel, ils se poursuivent, et se pressent pour atteindre le lointain, ils grimacent, ils rient, ils bougonnent, ils font des petits, petits… infinis.

Gruère


Crisse lisse glisse.

Strasbourg


Coucou, c’est moi, l’oiseau, le poisson, le chat.