mercredi 29 septembre 2010
Zandvoort
Brasser le ciel ou ivre y tomber,
avoir l’impression d’être dupe ou de sortir d’un rêve,
saisir une image, la promener dans le labyrinthe,
en chercher le sens puis éparpiller les questions,
tournicoter les mots
en faire une compote de pommes,
coller son nez à la vitre froide,
regarder si haut, si loin,
s’enfuir.
Zandvoort
Il est temps de venir, il est temps de partir,
dans le roulis incessant de la mer, ce chuintement répété
qui semble s’essouffler en un dernier soupir
et soudain se ramasser pour repartir, enfler et s’étaler, tirant la langue
comme un enfant qui vous fait la grimace sans raison,
juste pour la faire et par là vous dire qu’il n’y a rien à comprendre,
que la grimace a sa place, inattendue et espiègle,dérangeante et inévitable,
tout se joue de vous et de toute raison d’être
mardi 28 septembre 2010
Amsterdam
Amsterdam
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Un premier, un deuxième, un troisième…un dixième…
pédalé, pédalé, monté, descendu, agrippé, lâché, bifurqué, contourné, balancé, enjambé… d’une berge à l’autre, un pont, une rue… passe passe l’impasse, la boutique, le panneau, le trottoir, l’allée, le feu, la liberté… derrière vous, devant toi, file à file, selle à selle, roue à roue... chargé, déchargé, au frais, au chaud, sous le vent, sous la cape... qui fredonne, qui klaxonne, qui pétille, qui oscille, crie, rit... au boulot, à l’aventure, à tout de suite, à demain.
lundi 27 septembre 2010
Amsterdam
Je suis prête, tu peux m’envoyer un souvenir, une décharge de douceur, aussi violente que suave, que les mots ne sauraient dire, juste en couleurs, en ombres, en lumières, en petits bouts de riens et de chuchotis, de légers jeux de transparences, ondulants sous un souffle, brillants et parfumés, se cachant et affleurant, selon chaque battement de cils, chaque caresse des doigts.
dimanche 26 septembre 2010
mercredi 22 septembre 2010
dimanche 12 septembre 2010
Paris
La vie va commencer, le rire va fuser, les surprises vont flamber. Le chômage va baisser, les retraites vont monter. Les grincheux vont optimiser, les pressés ralentir. Les piques nez rincer les pinces assiettes. Les doués distribuer, les riches partager, les maigres grossir, les gros maigrir. Au carnaval, au cimetière, au forum, au baba au rhum, au coin de la rue, au café, ici et à côté, hors les murs, partout, tout va changer.
Le bonheur pointe son nez.
vendredi 10 septembre 2010
Paris
J’ai lâché les nuages, ils s’éparpillent,
ailes de papillon ouvertes, sans dire merci,
une course folle, un saut de sauterelle,
le lézard a filé, disparu, reste un sillage de lumière dans ma mémoire, une disparition a laissé sa trace,
comme le claquement soudain d’un bruit inconnu, intraduisible, intrus, dans le silence,
brusque mouvement dans l’immobilité, en dilatation, en vaporeuses essences, duvets des jours d’hiver gardées au fonds d’une poignée de légères fragrances, en un tour de main invisibles, en un tour de main revenues, réapparues, comme les marionnettes sautent sur scène et s’éclipsent sans qu’on puisse les retenir, les arracher au néant, au disparaître,
les oreilles si grandes ouvertes pour saisir le moindre frôlement, crissement, épluchures de bruits, qui resteraient après la dévoration de la nuit. A écouter si fort, à deviner que peut apparaître aussi vite qu’éclipsée la fée... ou le monstre.
Les silhouettes se déhanchent, au rythme régulier d’un soupir, d’un reflet de lumière dispersé par le vent. Des bulles irisées métamorphosent les berceuses.
dimanche 5 septembre 2010
Hommert
Hommert
mercredi 1 septembre 2010
Oingt
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