dimanche 23 septembre 2012

Paris




Ils sont  tendres, fluets ou grossissent exagérément, prennent toute la surface, se cuivrent, montent à l’assaut de la forteresse, sont pris de vertige et de peur qui les défigurent et les décomposent sur le velours de dissection où se penchent les visages graves des nuages.
Tordus de rage ils s’arc-boutent sur les rayons incertains de leur destin, une fois l’an ils brillent d’un feu qui libèrent les prisonniers de l’asphalte brûlant du désir de jouir d’un changement qui s’insinue comme une racine dans le sol, qui émerge comme un point fébrile étire son cou, dresse sa joyeuse liberté, brave l’air vivifiant des couleurs révoltées.