dimanche 23 octobre 2011

Lyon


Il faut tuer le temps, il faut tuer l’ennui, il faut s’arcbouter sur les jours qui sont froids comme des potirons gelés au jardin, délaissés par le jardinier, le courrier est tombé au fonds de la boite aux lettres, les voisins sont partis, les feuilles rougissent et tombent inlassablement, pas de répit, le vent bourdonne, la rue est déserte, les pensées sont en pause, le piano s’est tu lui aussi, les seules réponses honnêtes se sont fabriquées une laine et se cachent sous un air de chanson, personne ne veut payer son parking, chacun campe sur ses certitudes. La nuit est longue.