


Pieds nus sur le sable frais.
Les ombres s’élancent et planent comme des oiseaux, se nichent et se fraient un passage. Les herbes hirsutes ébouriffent les dunes, jouent échevelées à perte de souffles, aux murmures des vagues.
Grésille le sable, pas à pas, saut à saut.
Les petits pas suivent les grands. Un miroir bleu, un jour seulement, sans question, sans réponse, une douceur impétueuse vibre avec joie.