mercredi 11 novembre 2009

Lyon



Derrière son dos, à l’abri, cachée. Défilé des clous de vie. Les têtes à frire se figent. Des cris, empreintes laissées, se lisent sous les doigts qui écrasent les biscuits et dispersent les miettes. Le valeureux guerrier pointe sa flèche vers la cible suspendue là, sous un enchevêtrement étoilé de carcasses éventrées, un dépotoir de cynisme, une cagoule sur le visage. Pourquoi? L’échafaudage d’acier déborde en articles ménagers, le gazon ondoyant se verbalise, il y a des totems qui desserrent enfin les dents et soufflent une gomme rose comme le sol diffuse un parfum de mousses et de bois profond. Tous les sacs plastiques ont pouffé de rire en tourbillonnant. C’est si simple. La directive sweet nice a traîné à l’infini la pièce a conviction dans les morgues de l’invendable. Je vous offre une tasse de café. Il faut rester belle comme belle.