dimanche 19 avril 2009

Alpe Foppa



Je frissonne. Le vent emporte les pensées, en une rafale il trace un cercle magique et glacé. Le corps se raidit sur la défensive. Le regard cherche à percer la brume, prendre accroche sur la pierre pour s’élancer loin et revient parcourir trébuchant et glissant la rugosité solide. Défiant l’impermanence. La fragilité soluble du ciel mouvementé. L’éphémère et conquérant désir.
Vivre éclate comme un son très pur dans un immense silence.