lundi 5 mai 2008

Strasbourg

Souffle.
Léger s’envole.
Un soupir d’aile en suspension.
Presque immobile. Comme un mot d’amour, léger,
un regard d’enfant change le monde.

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Tu ris
soleil au cœur
tu chantes
fleurs en jardin
tu racontes
chats en escapades
tes souvenirs semés dans nos oreilles
des merveilles et des effrois qui tissent le passé à nos jours
des aimés d’hier à la dernière née
des bonheurs à vivre

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Décidemment. Je ne trouve pas la sortie. En haut, j’ai tout regardé. En bas, tout parcouru. Bizarre. Je sens les choses. Les choses et les non choses. Les presque pas, les presque riens qui, en suspension, voyagent. Instables équilibres. Je regarde de près, de loin. J’entoure. Je focalise. Je décharge. A juste distance. Il y a de l’invisible qui se presse. Rien n’est étanche, pas là, en tout cas. Moi je passe au travers, et je plonge. Je saisis le fugace qui explose, se désagrège. L’instant laisse blanc une émotion qui n’a pas dit un mot.